19 avril 2018
Ciné-débat : Jusqu’à nous enterrer dans la mer, avec Thierry Deronne19h30 Pianofabriek. Salle Arenberg. Rue du Fort 35 - 1060 (...)
19 avril 2018
Projection film : Regardez la lumière mes jolis20h Cinéma L’Aventure. Galerie du Centre, 57 rue des Fripiers - (...)
20 avril 2018
Café littéraire : Raconte-moi Sembene Ousmane18h30 L’Horloge du Sud. Rue du Trône 141, 1050 Bruxelles
21 avril 2018
Journée d’étude : afroféminismes et féminismes musulmans9h>17h ULB. Avenue Franklin Roosevelt 50, 1050 Bruxelles
22 avril 2018
Promenades musicales en Forêt de Soignes7h30 > 18h WaBo. Delleurlaan 39-43, 1170 Bruxelles
22 avril 2018
STOP remplacement avions F1614h RDV Métro Mérode. Parc du Cinquantenaire, 1000 Bruxelles
23 avril 2018
Projection : Le Tribunal sur le Congo19h Théâtre National. 111-115 boulevard Emile Jacqmain, 1000 (...)
23 avril 2018
Otan : histoire d’une machine de guerre19h30 L’Aurore 162 rue du Midi - 1000 Bruxelles
24 avril 2018
Atelier reportage social : Le point de vue...18h Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Bruxelles
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Dexia, démocratie confisquéeUn film de Valentin Fayet, produit par ZINTV, en étroite collaboration avec le CADTM, Attac Bruxelles 2, Attac Liège, et avec le soutien de nombreux contributeurs (les CoPeC). Vous pouvez Acheter le DVD Page Facebook : https://www.facebook.com/DexiaLeFilm
Synopsis Nous savons que le monde de la politique et de la finance font bon ménage. Qui se ressemble s’assemble, comme dit le dicton. Mais qu’en est-il de la souveraineté populaire ? Peut-on considérer vivre en démocratie en voyant nos représentants céder à toutes les requêtes du secteur financier ? L’histoire de la banque Dexia, sa faillite, ses sauvetages répétés, son recours en justice annulé, nous donne une certaine idée de la réponse. Ce film, qui aurait pu s’intituler Dexia quand tu nous tiens... ou Dexia ne meurt jamais, met en image cette incroyable histoire et ouvre le débat sur l’état de notre démocratie, sa définition, son respect (ou non respect), sa nécessité voire sa pertinence aujourd’hui. L’affaire DEXIACas emblématique des maux dont souffre notre démocratie. Rappel en quelques mots. Le Crédit communal, fondé par Frère-Orban en 1860 pour contrer l’emprise des banques sur les pouvoirs publics (comme je vous le dis), a changé de nom et de statut en 1996 ; ce sera désormais DEXIA, institution financière internationale intégrant le crédit local français et déployant l’avidité myope propre à la recherche de profit. Tout va bien pendant un peu plus de dix ans. Mais en 2008, dans la tourmente de la crise financière, la valeur de ses actifs dégringole et voilà les gouvernements belge, français et luxembourgeois qui volent à son secours sous prétexte de sauver les petits épargnants et les communes. Non seulement ils recapitalisent (en creusant davantage la dette publique) mais ils s’engagent pour des montants faramineux de garanties. En Belgique, cela se fait par arrêté royal sans consultation du parlement, donc en contravention avec la constitution. Voilà la faille juridique qui permet au CADTM et à ATTAC (AB2 et Liège) de déposer via deux avocats une requête en annulation devant le Conseil d’État ; deux députées écolo, Zoé Genot et Meyrem Almaci , se joignent à la démarche en leur nom propre, aucun groupe politique n’ayant réagi à l’appel. La procédure judiciaire a comme conséquence que le gouvernement fait voter, au printemps 2013, une loi avalisant rétroactivement l’octroi de ces garanties. Le moins que l’on pouvait espérer, c’était un débat dans l’enceinte parlementaire. Il n’aura pas lieu. La commission d’enquête réclamée ne sera pas créée. Belfius, le nouveau nom de Dexia Belgique évocateur d’un yaourt avec actifs toxiques, bien que détenue à 100% par l’État (donc techniquement ‘nationalisée’), fonctionne sur le mode des institutions privées, dans la même opacité, le même mélange des genres, qui risque bien de s’avérer à nouveau explosif. Mais, nous répète-t-on, au mépris de l’évidence, les pouvoirs publics n’ont pas vocation de gérer une banque. Le documentaire Dexia, démocratie confisquée, remarquablement monté par Valentin Fayet, de ZinTV, combine images d’archives (notamment Elio et Laurette jurant leurs grands dieux que la loi de la finance, c’était fi-ni, ou les engagements de Jean-Luc Dehaene) et interviews (Éric Toussaint, Renaud Vivien, Henri Houben, Franco Carminati, Zoé Genot, Meyrem Almaci, Pierre Robert, Olivier Stein,…) pour démontrer la stupidité des décisions financières et l’absence de débat démocratique sur des choix qui engagent le pays pendant des décennies. Qu’est-ce qui explique la frilosité de la majorité des parlementaires ? la discipline de parti ? le sentiment de n’y rien comprendre ? Pourquoi le parlement ne sert-il plus guère qu’à avaliser des décisions gouvernementales ? Va-t-il en être de même pour la ratification des traités transatlantiques ? Valentin Fayet est monteur professionnel. Diplômé en 2004 d’un DEUG en art du spectacle à Paris 8, il décide de se spécialiser en montage à l’Institut des Arts de Diffusion à Louvain la Neuve. Diplômé en 2009, il travaille depuis sur des projets variés (cinéma expérimental, documentaires ou courts métrages de fiction). Parallèlement à sa pratique professionnelle, il développe une méthode d’enseignement du montage appliquée à des non professionnels tant dans la maitrise technique de l’outil logiciel que dans une approche théorique destinée à sensibiliser les étudiant à l’art du récit, du rythme, sans oublier un questionnement éthique de la manipulation des images filmées. Il anime les ateliers dans le cadre de ZIN TV, du Projet Régie Mobile pour la culture et dans des maisons de quartier. titre documents jointsMis en ligne le 15 décembre 2013 |