Grand débat avec Maurice Lemoine : Avec le Venezuela !

25.11 2017 /
17h30 Botanique. Rue Royale 236, 1210 Bruxelles

LE SAMEDI 25 NOVEMBRE

À 17 HEURES 30 AU BOTANIQUE

Rue Royale 236, 1210 Bruxelles

DANS LE CADRE DU FESTIVAL D’ATTAC

LE GRAND DÉBAT : AVEC LE VENEZUELA !

EN PRÉSENCE DE

Enrique CAMPOVERDE Conseiller à l’Am­bas­sade du Venezuela

Ales­san­dra MOONENS de la Plate-forme « Vene­Sol »

ET LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE

Mau­rice LEMOINE ancien rédac­teur en chef du « Monde diplomatique »

CELA FAIT DES MOIS que l’opposition –gal­va­ni­sée par l’extrême droite– tente de s’emparer du pou­voir. Le man­dat de l’actuel chef de l’Etat, Nicolás Madu­ro, doit nor­ma­le­ment prendre fin en 2018 mais les soi-disant « défen­seurs de la liber­té » et les conser­va­teurs amé­ri­cains ne veulent plus attendre.
L’Amérique latine étant une zone où les États-Unis exercent leur hégé­mo­nie depuis la fin du 19ème siècle, Washing­ton met d’ailleurs tout en œuvre pour récu­pé­rer les posi­tions per­dues dans son « arrière-cour ». Et notam­ment l’exploitation des champs pétro­li­fères aux­quels les USA n’ont plus accès suite aux réformes menées par le Pré­sident Hugo Chá­vez. Le dos­sier véné­zué­lien est ain­si sous le contrôle spé­cial du Secré­taire d’Etat Tiller­son, l’une des figures les plus influentes du lob­by pétro­lier : pen­dant qu’il diri­geait Exxon­Mo­bil, « Texas T‑Rex » s’était déjà avé­ré un véri­table pré­da­teur –déci­dé à prendre n’importe quelle mesure pour atteindre ses objectifs.

La visite du vice-Pré­sident Mike Pence en Amé­rique latine indique éga­le­ment la haute prio­ri­té accor­dée par Washing­ton à « la ques­tion véné­zué­lienne ». Le voyage a abou­ti à la créa­tion d’une coa­li­tion de plu­sieurs pays sud-amé­ri­cains [Mexique, Pana­ma, Colom­bie, Argen­tine, Chi­li]. Tous ligués pour sou­te­nir les efforts de Washing­ton visant à ampli­fier le chaos à Cara­cas et à ren­ver­ser au plus vite un régime qua­li­fié d’«inconvenant ». C’est donc dans ce contexte qu’il faut com­prendre l’attribution –par le Par­le­ment euro­péen– du Prix Sakha­rov 2017 pour la « liber­té de pen­sée » à l’op­po­si­tion « démo­cra­tique » vénézuélienne…
Pour sa part, Die­go Mara­do­na a réité­ré son sou­tien à la révo­lu­tion boli­va­rienne. De pas­sage à Cara­cas le 8 novembre, l’an­cienne gloire du foot­ball argen­tin a décla­ré : « Nous sommes des sol­dats de Nicolás. Je viens avec ma famille lui appor­ter mon sou­tien » –invi­tant le diri­geant socia­liste à « ne jamais lâcher ».