Luttes féministes et LGBTQI au Venezuela

26.01 2018 /
18h30 Poisson sans bicyclette. Rue Josaphat, 253 - 1030 Bruxelles
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« Luttes fémi­nistes et LGBTQI au Venezuela.
Au croi­se­ment des révolutions ! »

avec Gabrie­la Blan­co et Maria Hernandez

Ven­dre­di 26 jan­vier au Pois­son sans bicyclette
18h30 Rue Josa­phat, 253
1030 Bruxelles

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« Les Fémi­nistes qui, comme moi avons pris la déci­sion de tra­vailler avec les femmes des zones popu­laires , nous avons pu consta­ter à quel point elles avaient des pra­tiques fémi­nistes dans leur quo­ti­dien y de plus, elles se sont appro­prié les outils déve­lop­pés par le pro­ces­sus pour trans­for­mer leurs propres vies, com­pre­nant qu’on ne pou­vait pas trans­for­mer le pays sans trans­for­mer nos propres réa­li­tés, nos familles, nos vies. Elles ont com­men­cé à deve­nir pro­ta­go­nistes dans leurs quar­tiers, com­mu­nau­tés, conseils com­mu­naux… alors qu’avant, lors de la 4e répu­blique, elles n’avaient pas la pos­si­bi­li­té d’étudier, étant mères très jeunes qui devaient tra­vailler ou res­ter dans la rue avec leurs enfants.
Cha­vez a réus­si à ins­pi­rer ces femmes , il a recon­nu qu’il y avait une dette his­to­rique envers les femmes en ce qui concerne l’éducation, la san­té, il a créé des ins­ti­tu­tions qui ont pour but de garan­tir ce pro­ces­sus. il disait tou­jours que le Vene­zue­la a un visage de femme. La majo­ri­té de la popu­la­tion qui s’est éman­ci­pé grâce aux dif­fé­rentes stra­té­gies misent en place par le pro­ces­sus révo­lu­tion­naire sont des femmes, elles ont pu aug­men­ter leurs capa­ci­tés et auto­no­mies grâces aux études , à de meilleurs salaires , à la par­ti­ci­pa­tion et l’organisation popu­laire. C’est une des plus grandes vic­toire de cette révo­lu­tion. Ces femmes qui venaient voir Cha­vez, sui­vaient et concré­ti­saient ses idées dans leurs vies au jour le jour, sont des femmes qui ont su voir dans ce pro­ces­sus leur propre libé­ra­tion, leur propre émancipation. »

Maria Her­nan­dez
Avo­cate, acti­viste fémi­niste, co-rédac­trice de loies à la bases de la créa­tion de l’institut natio­nal des femmes (INAMUJER) et ins­ti­tuts muni­ci­paux. Pro­fes­seure d’université, élue défen­seuse natio­nale des droits des femmes de 2013/2016.

María Gabrie­la del Pilar Blan­co (Higue­rote Vene­zue­la, 1983)
Diplo­mé en éco­no­mie sociale de l’U­ni­ver­si­té Expé­ri­men­tale Poli­tec­nique de l’ar­mée. Elle milite en 2009 auprès de l’or­ga­ni­sa­tion poli­tique Alliance Sexe-Genres-Diver­si­té Révo­lu­tion­naire (Alian­za Sexo Géne­ro Diver­sa Revo­lu­cio­na­ria), membre de plu­sieurs pla­te­formes inter­na­tio­na­listes comme le Conseil des mou­ve­ments sociaux de l’AL­BA, Alliance popu­laire Révo­lu­tion­naire, Com­man­de­ment d’Ac­tion Popu­laire Hugo Cha­vez (Caphu­cha).
Elle tra­vaille éga­le­ment avec des orga­ni­sa­tions fémi­nistes du Réseau Arai­gnée Fémi­niste (Red Araña Feminista).
Chro­ni­queuse de l’heb­do­ma­daire cultu­rel “Todos Aden­tro” et publie de nom­breux articles socio-poli­tiques pour les édi­tions Escue­la el per­ro y la rana, ain­si que divers médias Véné­zué­liens “Alu­vión” (MisionVerdad.com). Actuel­le­ment elle col­la­bore pour la revue Épale CCS.