Venezuela : 3 morts et 66 blessés par la violence de la droite ce mercredi

Il y a un groupe fasciste qui utilise les libertés publiques et la démocratie pour faire de la politique publique et se préparer à faire tomber le Gouvernement.

_ Pos­ted 13 février 2014 by cubanismo

Cara­cas 13 février AVN – La pro­cu­reure géné­rale de la Répu­blique, Lui­sa Orte­ga Diaz, a infor­mé ce jeu­di que la vio­lence qui s’est déchaî­née mer­cre­di en cinq endroits du pays à l’i­ni­tia­tive de groupes vio­lents de droite a fait 3 morts et 66 blessés.

« Pro­duit de ces actions vio­lentes, fas­cistes, ter­ro­ristes, non seule­ment contre la pro­cu­reur , les tra­vailleurs du Minis­tère Public et de l’E­tat véné­zué­lien, 3 per­sonnes sont mortes », a‑t-elle décla­ré dans le pro­gramme en Har­mo­nie avec le Minis­tère Public, trans­mis par Radio Natio­nal du Venezuela.

Ce mer­cre­di, dans une mobi­li­sa­tion orga­ni­sée par des sec­teurs de la droite, des groupes de choc ont encou­ra­gé la vio­lence au siège du Cabi­net du Pro­cu­reur et de l’E­tat véné­zué­lien, dans le centre de Cara­cas. Là mou­rurent 2 per­sonnes : Juan Mon­toya, membre d’un col­lec­tif, et Bas­sil Da Cos­ta, étu­diant. Dans la nuit est morte une autre per­sonne dans la muni­ci­pa­li­té de Cha­cao, état de Miranda.

Juan_Montoya.png Juan Montoya

La pro­cu­reure a pré­ci­sé que dans la capi­tale il y a eu 9 bles­sés, 41 dans l’é­tat d’A­ra­gua, 11 à Meri­da, 4 à Lara et 1 à Tachi­ra. 17 des bles­sés sont des fonc­tion­naires de police ou des mili­taires, et 49 sont des civils. Il y a eu aus­si 54 véhi­cules endom­ma­gés par­mi les­quels 6 véhi­cules de l’E­tat et les autres appar­te­nant à des particuliers.

69 per­sonnes ont été appré­hen­dées qui seront pré­sen­tées aujourd’­hui devant les tri­bu­naux de contrôle où on déter­mi­ne­ra s’ils vont coni­nuer à être pri­vés de liberté.
Sans impunité

La pro­cu­reure a garan­ti que le Minis­tère Public effevc­tue­ra toutes les inves­ti­ga­tions et les actions néces­saires pour déter­mi­ner les res­pon­sa­bi­li­tés maté­rielles et intel­lec­tuelles de ces faits.

« Cela ne va pas res­ter impu­ni. Nous allons enquê­ter (…) Nous allons faire jus­tice » a‑t-elle souligné.

« Ayez confiance dans les ins­ti­tu­tions et à ceux qui sont au front, » a‑t-elle deman­dé ins­tam­ment au peuple.

Elle a noté qu’ils effec­tuent actuel­le­ment les démarches requises, y com­pris les per­qui­si­tions, les ins­pec­tions et les arrestations.

« Nous allons faire tous les efforts pour atteindre la paix et prendre des sanc­tions contre les res­pon­sables », a ajou­té Orte­ga Diaz.

Elle a affir­mé que depuis mer­cre­di, les contrôles se déve­loppent dans tout le pays « avec curage et sans crainte » pour diri­ger les enquêtes mal­gré les attaques du siège de l’ins­ti­tu­tion et a sou­te­nu qu’elle-même serait à la tête des investigations.

De même, elle a rap­pe­lé que dans la vague de vio­lence qui s’est déchaî­née après le triomphe du pré­sident de la Répu­blique, Nico­las Madu­ro, en avril 2013, le Minis­tère Public a agi avec fermeté.

En ce moment, des groupes de choc attaquent des sièges d’en­ti­tés poli­tiques et du Par­ti Socia­liste Uni du Vene­zue­la (PSUV) ain­si que des zones popu­laires, avec un solde de 11 morts.

Orte­ga a indi­qué, cepen­dant, qu’il y a encore des ordres de cap­ture en sus­pens, c’est pour­quoi elle a rap­pe­lé aux corps de police qu’ils étaient dans l’o­bli­ga­tion de les effectuer.
Attaque armée

Orte­ga s’est réfé­rée au fait que l’U­ni­té Cri­mi­na­lis­tique contre les Vio­la­tions des Droits Fon­da­men­taux du Par­quet a col­lec­té des douilles de balles dans dif­fé­rents endroits du siège, ce qui et en évi­dence le fait que les groupes vio­lents ont uti­li­sé des armes à feu contre une ins­ti­tu­tion où tra­vaillaient 800 personnes.

« Ils vou­laient exé­cu­ter des actes ter­ro­ristes et fas­cistes » a signa­lé Orte­ga, selon le por­tail inter­net de Radio Nacio­nal de Venezuela.

« Nous sommes en pré­sence, encore une fois, d’une situa­tion iden­tique à celle sur­ve­nue en 2002 » quand des sec­teurs de la droite ont ren­ver­sé l’ordre consti­tu­tion­nel par la violence.

Il en résulte que les évé­ne­ments de ce mer­cre­di ont été pré­mé­di­tés car les groupes avaient des musettes avec des ins­tru­ments pour cau­ser des désastres.

Elle a ajou­té que le Par­quet a du maté­riel pho­to­gra­phique et des vidéos sous dif­fé­rents angles qui prouvent ce qsui s’est passé.

Orte­ga a indi­qué que des sec­teurs de la droite veulent estom­per l’ap­pel de paix du Pré­sident et elle a esti­mé que de nom­breux faits de vio­lence qui sur­viennent dans le pays sont éga­le­ment diri­gés. « Faites atten­tion si des sbires n’ont pas tra­his », a‑t-elle ajouté.

Mer­cre­di dans la soi­rée, le Pré­sident a indi­qué que dans le pays, il y a un coup d’E­tat en train.

« Il y a un groupe fas­ciste qui uti­lise les liber­tés publiques et la démo­cra­tie pour faire de la poli­tique publique et se pré­pa­rer à faire tom­ber le Gou­ver­ne­ment. »

AVN 13/2/14

source : Cuba Si France Province

tra­duc­tion Fran­çoise Lopez