Action contre SOCFIN : Non à l’impunité d’accaparement de terres

24.02 2016 /
12h15 Rue du champs de mars 2 - 1050 Bruxelles (Porte de Namur).

Action contre SOCFIN : Non à l’im­pu­ni­té d’accaparement de terres

mer­cre­di 24 février

12h15 Rue du champs de mars 2 — 1050 Bruxelles

SOCFIN est une mul­ti­na­tio­nale bel­go-luxem­bour­goise (huile de palme) qui est accu­sée d’accaparement de terres dans plu­sieurs pays et se heurte à une forte résis­tance des popu­la­tions locales.

Même le point de contact belge de l’OCDE (PCN) les a inter­pel­lés (c’est pour dire) pour des cas de vio­la­tion des droits fon­da­men­taux en matière de condi­tions de tra­vail et d’en­vi­ron­ne­ment. Mais SOCFIN fait la sourde oreille. Au len­de­main d’un nou­veau pro­cès inten­té par Bol­lo­ré (action­naire majo­ri­taire de SOCFIN) contre des jour­na­listes de médias fran­çais, 6 lea­ders des com­mu­nau­tés locales affec­tées par les inves­tis­se­ments de la SAC1, une filiale de SOCFIN, ont été empri­son­nés et lour­de­ment condam­nés ce 5 février.

Le mer­cre­di 24 février aura lieu une pre­mière action en Bel­gique. Ren­dez-vous avec bêche et râteaux pour jar­di­ner le par­terre devant chez SOCFIN en soli­da­ri­té avec les com­mu­nau­tés affec­tées et les condam­nés. « Ils prennent les terres, pre­nons les leurs »

QUOI ?

Une action sym­bo­lique (auto­ri­sée) qui consiste à « pri­va­ti­ser des terres » devant les bureaux de SOCFIN, pour faire le lien avec l’ac­tion des com­mu­nau­tés menée en 2013 lors de l’AG des action­naires de Bolloré.

OU ?

Devant le siège de Soc­fin à Bruxelles. Place du champ de mars, 2 (Porte de Namur).

QUAND ?

Le 24 février, à 12h15. Le ren­dez-vous est don­né aux par­ti­ci­pants qui le peuvent à 11h30 à mun­do B pour un brie­fing sur l’action.

QUI ?

Des citoyens et dif­fé­rentes ONG (FIAN, CNCD, SOS FAIM, CADTM, Amis de la terre, Climaxi …).

“La Soc­fin avec son siège au Luxem­bourg, ses bureaux en Bel­gique et en Suisse, ses action­naires au Liech­tench­tein et son refus de répondre aux sol­li­ci­ta­tions des rive­rains incarne ce capi­ta­lisme irres­pon­sable et vorace. Face à cela, il n’y a pas d’autres choix que de nous orga­ni­ser, construire des alliances, et pas­ser à l’action pour for­cer ces diri­geants à res­pec­ter le droit des com­mu­nau­tés locales. Nous deman­dons une négo­cia­tion inter­na­tio­nale avec la SOCFIN et Bol­lore pour tra­cer une feuille de route de réso­lu­tion des conflits. »
(Alliance Inter­na­tio­nale des com­mu­nau­tés rive­raines des plan­ta­tions Soc­fin Bolloré)

Sur FB