Action contre Socfin, groupe Bolloré : stop aux accaparements de terres

Une action symbolique pour dénoncer la politique d’expansion agressive pratiquée par SOCFIN aux quatre coins du globe.

Ce mer­cre­di 24/02/2016, des dizaines de citoyens et des repré­sen­tants d’ONG belges ont labou­ré les par­terres du groupe SOCFIN, munis de bêches et de râteaux. Une action sym­bo­lique pour dénon­cer la poli­tique d’expansion agres­sive pra­ti­quée par SOCFIN aux quatre coins du globe.

SOCFIN est une mul­ti­na­tio­nale bel­go-luxem­bour­goise (huile de palme) qui est accu­sée d’accaparement de terres dans plu­sieurs pays et se heurte à une forte résis­tance des popu­la­tions locales. Même le point de contact belge de l’OCDE (PCN) les a inter­pel­lés (c’est pour dire) pour des cas de vio­la­tion des droits fon­da­men­taux en matière de condi­tions de tra­vail et d’environnement. Mais SOCFIN fait la sourde oreille.

Une action sym­bo­lique (auto­ri­sée) qui consiste à « pri­va­ti­ser des terres » devant les bureaux de SOCFIN, pour faire le lien avec l’action des com­mu­nau­tés menée en 2013 lors de l’AG des action­naires de Bolloré.

Des mil­liers de pay­sans, réunis au sein d’une alliance inter­na­tio­nale, tentent de faire res­pec­ter leurs droits par la voie du dia­logue, sans suc­cès à ce jour.

Au contraire les défen­seurs des com­mu­nau­tés font régu­liè­re­ment l’objet d’intimidation et de répres­sion, comme c’est le cas en Sier­ra Leone où 6 lea­ders locaux viennent d’être condam­nés et empri­son­nés. D’autres actions de soli­da­ri­té avec les condam­nés ont eu lieu dans dif­fé­rents pays.

Pour plus d’in­for­ma­tion ou pour par­ti­ci­per à des futures actions : pfsa.be

Pour sou­te­nir les condam­nés, signer la péti­tion

Un exemple docu­men­té par des ONG belges

L’ap­pel urgent de la FIDH

La Soc­fin avec son siège au Luxem­bourg, ses bureaux en Bel­gique et en Suisse, ses action­naires au Liech­tench­tein et son refus de répondre aux sol­li­ci­ta­tions des rive­rains incarne ce capi­ta­lisme irres­pon­sable et vorace. Face à cela, il n’y a pas d’autres choix que de nous orga­ni­ser, construire des alliances, et pas­ser à l’action pour for­cer ces diri­geants à res­pec­ter le droit des com­mu­nau­tés locales. Nous deman­dons une négo­cia­tion inter­na­tio­nale avec la SOCFIN et Bol­lore pour tra­cer une feuille de route de réso­lu­tion des conflits. »

Alliance Inter­na­tio­nale des com­mu­nau­tés rive­raines des plan­ta­tions Soc­fin Bolloré

EN LIEN :