Anti-SABAM Street rave ♪ ♫ ♬ ♪ ♫ ♬

25.06 2016 /
15h Bruxelles

same­di 25 juin à 15:00

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ANTI-SABAM STREET RAVE (25.06.16 — 15H)

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Le 25 juin une ‘street rave’ contre la Sabam est orga­ni­sée à Bruxelles. Des gens de toutes sortes dan­se­ront dans les rues pour expri­mer leur mécon­ten­te­ment par rap­port aux pra­tiques injustes et sou­vent absurdes de l’association des droits d’auteur. Sur l’é­vé­ne­ment Face­book déjà 10.000 per­sonnes se disent inter­es­sé à cet évè­ne­ment pour sou­te­nir cette action. Une liste signée est éta­blie par un nombre crois­sant d’organisations.

SABAM pour­rait être mieux !

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Au prin­temps 2011 le pro­gramme de télé­vi­sion ludique Neve­nef­fec­ten dénonce les pra­tiques de la Sabam dans une émis­sion télé­vi­sée qui a fait fureur. Quatre ans plus tard, il semble n’y avoir pas beau­coup de chan­ge­ments dans la façon dont la Sabam se fait par­tout de l’argent. Au contraire, ils semblent tou­jours aller plus loin dans l’ab­sur­di­té. Récem­ment on parle d’une chasse qui vise­raient les inter­nautes et les sites web per­son­na­li­sés dans lequels sont inté­grés une vidéo You­tube, pour les obli­ger à payer des droits. Alors même que cela est à l’en­contre d’un arrêt de la Cour Euro­péenne de Jus­tice datant de 2014. Les crèches paient des sommes énormes chaque année parce que les bébés écoutent aus­si de la musique ! Une sta­tion de radio bruxel­loise ne peut plus dif­fu­ser sa propre antenne dans sa propre cui­sine, car, même pour cela, il y a des droits à payer. SABAM veut de l’argent. De pré­fé­rence, autant que pos­sible, et la façon de l’obtenir est dépour­vue de per­ti­nence. Tout ceci alors que l’or­ga­ni­sa­tion a nor­ma­le­ment pour objec­tif de pro­té­ger les artistes et leurs droits d’au­teurs. Ça pour­rait être mieux !

Si les petits et grands orga­ni­sa­teurs de fêtes non com­mer­ciales, les petits artistes et le milieu socio-cultu­rel ne voient pas vrai­ment une néces­si­té à la défense de leurs droits d’auteurs, c’est qu’une alter­na­tive est néces­saire ! La logique très com­mer­ciale de la SABAM va à l’en­contre de celle du monde socio-cultu­rel qui a pour but de for­mer un contre­poids dans une socié­té de consom­ma­tion et de com­mer­cia­li­sa­tion exces­sive. C’est jus­te­ment ceux qui cherchent à offrir des pos­si­bi­li­tés et des chances à des talents nais­sants qui sont les pre­miers à être punis.

Nous notons qu’une ins­crip­tion à la ‘coopé­ra­tive’ Sabam ne conduit pas néces­sai­re­ment à un ver­se­ment de droits d’au­teur. Les recou­vre­ments géné­reux que SABAM ras­semblent sont cal­cu­lés et dis­tri­bués d’une façon ambi­guë et peu claire. Comme si vous payiez chaque année un mon­tant pour vous assu­rer et que fina­le­ment l’assurance n’intervenait pas en cas d’accident.

En tant qu’artiste, ne pas vous ins­crire à la Sabam est à peine une option.
Cepen­dant, pour les petits artistes l’inscription est coû­teuse, et, en fin de compte, rap­porte moins qu’elle ne coûte. De cette façon, la SABAM atteint le contraire de son objec­tif décla­ré. C’est comme si un citoyen pauvre devait payer un impôt mini­mum qui était supé­rieur au ver­se­ment qu’il reçoit du CPAS.

Si en tant qu’organisateur vous jouez ou pro­gram­mez de la musique qui n’est pas ins­crite à la Sabam, c’est à vous de le prou­ver, et en atten­dant cette preuve on vous oblige à avan­cer la somme de l’amende supposée.

À l’inverse, à chaque occa­sion où la Sabam vous envoie une fac­ture, ce devrait être à eux de prou­ver pour­quoi vous avez à payer. Sinon, c’est comme si vous payiez une amende pour excès de vitesse avant même de ren­trer dans votre voiture.

Nous deman­dons donc un débat ouvert avec la SABAM pour mettre un terme au dépouille­ment des petits artistes et des ini­tia­tives non-com­mer­ciales. Nous deman­dons un débat sur la trans­pa­rence dans l’or­ga­ni­sa­tion, ses pro­cé­dures et ses finances. Nous deman­dons plus de pos­si­bi­li­tés pour les petites ini­tia­tives et artistes, pour jouer et écou­ter de la musique sans taux minimal.

STREETRAVE

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Le 25 Juin, une ‘street rave’ défi­le­ra dans les rues de la capitale.
Plu­sieurs fan­fares, ins­tal­la­tions sonores et musi­ciens dégui­sés en ins­pec­teurs de droits d’auteur défi­le­ront pour accu­ser les pro­cé­dés et les pra­tiques injustes de la Sabam en par­ta­geant leurs actes et créa­tions musicales.

Si vous vou­lez par­ti­ci­per à cette parade avec votre fan­fare, votre camion sonore ou votre scène mobile, contac­tez l’organisation à l’a­dresse sui­vante : sabamstreetrave@gmail.com

Si vous sou­hai­tez sou­te­nir cette action il est pos­sible de faire par­tie d’une liste de sou­tien que vous pou­vez trou­ver sur notre page Face­book. Pour faire par­tie de cette liste ou par­ta­ger le nom de votre orga­ni­sa­tion sur le mur de l’évènement Face­book.

PRATIQUE
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LOCATION : BRUSSELS

START : 25.06.16 — 15:00

FREE — FREE — FREE