Ciné-repas : cultures en transition

10.02 2012 /
19h30 Lorca, 47/49, Rue des Foulons 1000 BXL
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Ciné Repas : CULTURES EN TRANSITION

CULTURES EN TRANSITION de Nils Agui­lar (Docu­men­taire, 65min)

Ven­dre­di 10 Février à 19h30 !
La séance sera pré­cé­dée d’un bon repas aux légumes de potager. 

Pour réser­ver le repas cli­quer ici

« Cultures en tran­si­tion », une vision posi­tive pour nour­rir les sols et les villes !

Cultures en tran­si­tion (aka Voices of tran­si­tion) est un docu­men­taire indé­pen­dant et auto-pro­duit sur la sou­ve­rai­ne­té ali­men­taire et le mou­ve­ment mon­dial des Ini­tia­tives de Transition.

Le film nous emmène en France, en Angle­terre et à Cuba, où la tran­si­tion cultu­relle en cours se mani­feste à dif­fé­rentes échelles : au niveau de villes ou d’une nation toute entière. Les solu­tions envi­sa­gées excellent par leur bon sens, leur sim­pli­ci­té, leur faible coût, ain­si que par leur inté­gri­té écologique.

Ce film témoigne de chan­ge­ments majeurs en cours, alors que les poli­tiques agri­coles peinent à s’a­dap­ter aux défis que repré­sentent le chan­ge­ment cli­ma­tique, le pic pétro­lier ain­si que les crises à répé­ti­tion. Com­ment réor­ga­ni­ser nos socié­tés pour les pré­pa­rer à mieux résister ?”

En France, des agri­cul­teurs et des cher­cheurs en agro­no­mie nous montrent le poten­tiel énorme des tech­niques dites d’agroforesterie, qui s’inspirent du fonc­tion­ne­ment des éco­sys­tèmes natu­rels. Pour ces cher­cheurs, nos champs de mono­cul­ture seront de nou­veau truf­fés d’arbres avant longtemps…

En Angle­terre, le mou­ve­ment nais­sant des “Villes et ini­tia­tives de Tran­si­tion” connaît un déve­lop­pe­ment extra­or­di­naire. Il prouve que la pro­duc­tion ali­men­taire n’est pas la seule affaire des agri­cul­teurs en zone rurale, mais qu’elle peut se dépla­cer au cœur même des cités : les cita­dins ne se limitent plus au rôle de simples consom­ma­teurs, mais prennent acti­ve­ment part à la trans­for­ma­tion de leurs com­mu­nau­tés. Le défi est réso­lu­ment posi­tif : au lieu de subir un chan­ge­ment invo­lon­taire lors des crises à venir, il s’agit d’entamer un chan­ge­ment volon­taire, ici et main­te­nant. Anti­ci­pons pour amé­lio­rer notre qua­li­té de vie !

A Cuba, la chute de l’URSS en 1990 ain­si que l’embargo amé­ri­cain ont pro­vo­qué une sorte de “pic pétro­lier avant l’heure”. La pénu­rie de res­sources a inci­té les Cubains à employer des solu­tions inno­vantes appor­tant un regain d’autonomie et d’autosuffisance ali­men­taire. Elles com­prennent l’abandon de la mono­cul­ture indus­trielle, le sou­tien de l’a­gri­cul­ture urbaine et de la poly­cul­ture bio­lo­gique, la décen­tra­li­sa­tion des struc­tures déci­sion­nelles ain­si que le ren­for­ce­ment des liens communautaires.

Une ®évo­lu­tion paisible

La tran­si­tion dont parle ce film n’a rien d’une révo­lu­tion vio­lente. Elle s’apparente davan­tage à une évo­lu­tion, col­lec­tive et convi­viale, où les citoyens ordi­naires s’ins­pirent de leur propre his­toire pour trou­ver de nou­velles voies.

…vers plus de rési­lience locale.

A l’échelle d’un bal­con-pota­ger ou de l’agriculture d’un pays tout entier, les pra­tiques mon­trées dans « Cultures en tran­si­tion » per­mettent de recons­truire de la rési­lience, c’est à dire de trans­for­mer nos socié­tés afin qu’elles puissent tra­ver­ser sans trop de dom­mages les chocs à venir. Ces pra­tiques favo­risent les éco­no­mies locales, for­ti­fient les liens de voi­si­nage et encou­ragent la dif­fu­sion libre des savoirs. L’avenir aura beau être plus sobre au niveau éner­gé­tique, il sera néan­moins pré­fé­rable au présent !

La pro­duc­tion locale de nos ali­ments appa­raît comme une véri­table clef de voûte de la Tran­si­tion, mais elle n’est que la pre­mière étape vers un chan­ge­ment plus vaste, impli­quant tous les autres domaines de la vie col­lec­tive (habi­tat, trans­ports, éner­gie, orga­ni­sa­tion sociale, éco­no­mie, etc.).