Exploitation sur les chantiers publics

Les travailleurs-ses sans papiers sont exploités par des employeurs sans scrupules pour faire pression à la baisse sur tous les salaires et les conditions de travail.

Ras­sem­ble­ment en sou­tien aux tra­vailleurs et tra­vailleuses sans papiers. Ils sont exploi­tés par des employeurs sans scru­pules pour faire pres­sion à la baisse sur les salaires et les condi­tions de travail.

Moha­med a tra­vaillé pour TUNA, sous-trai­tant de CFE, sous-trai­tant de la STIB via BELIRIS, en 2013. Il était payé en-des­sous du salaire mini­mum et ne béné­fi­ciait d’aucune pro­tec­tion au tra­vail alors qu’il par­ti­ci­pait aux tra­vaux faci­li­tant l’accès aux 4 lignes dans
les tun­nels. Le sous-trai­tant a pro­fi­té des failles des pro­cé­dures légales en matière d’occupation des étran­gers pour l’exploiter.
Une expo­si­tion per­ma­nente dans la sta­tion Arts-Loi retrace, au tra­vers de por­traits le tra­vail de ceux qui ont par­ti­ci­pé à cette réno­va­tion, dont Mohamed !

Puisque la Région a per­mis qu’il soit exploi­té et mis en dan­ger, elle doit main­te­nant le régu­la­ri­ser et faci­li­ter l’accès à un per­mis de tra­vail aux travailleur-se.s sans papiers.

Parce que les sans-papiers sont des tra­vailleuses et tra­vailleurs comme les autres et qu’ensemble, nous sommes plus forts pour défendre la jus­tice sociale !

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