Formation ATTAC-Bruxelles : “Le capitalisme en folie ?”

13.09 2011 /
19h30-22h30, espace MARX, rue Rouppe 4, BXL

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Tout le monde est le bien­ve­nu. La for­ma­tion n’est pas réser­vée aux membres d’Attac. Nous deman­dons un euro d’entrée pour pou­voir finan­cer la loca­tion de la salle.

La crise est-elle finie ?

Il n’y a pas si long­temps, de nom­breux res­pon­sables étaient fran­che­ment opti­mistes. Certes, le chô­mage ne se résor­bait pas, mais ce n’était qu’une ques­tion de temps. Certes, les finances publiques se dégra­daient, mais la crois­sance retrou­vée allait tout résoudre. On pou­vait appli­quer sans peur les dif­fé­rentes mesures d’austérité aux popu­la­tions. C’était juste tem­po­raire. Et fiè­re­ment, les diri­geants, aus­si bien amé­ri­cains qu’européens, affi­chaient fiè­re­ment leur capa­ci­té d’avoir sur­mon­té la plus grave réces­sion depuis 1929.

Et puis, pata­tras. Les mar­chés finan­ciers s’agitent. Les indi­ca­teurs sont tous à la baisse. Les Bourses replongent. Les som­mets se suc­cèdent, sans cal­mer les inquiétudes.

Que s’est-il passé ?

Dans un bon sus­pense poli­cier, on lais­se­rait ici le lec­teur en l’invitant à le décou­vrir à la for­ma­tion même. Mais il est pos­sible de dévoi­ler un coin du voile.

Les gou­ver­nants nous ont racon­té une fable. Rap­pe­lez-vous, il y a trois ans, ils disaient tous qu’ils avaient rete­nu les leçons de 1929 et que les citoyens ne subi­raient pas les consé­quences sociales de la réces­sion. Mais qu’ont-ils fait ? Ils ont injec­té beau­coup de liqui­di­tés. Ils ont sau­vé par­tiel­le­ment le sys­tème ban­caire pour qu’il puisse conti­nuer ses petits jeux spé­cu­la­tifs comme aupa­ra­vant. Ils ont sou­te­nu les construc­teurs auto­mo­biles d’une chute impor­tante des ventes, avec la « prime à la casse ». Ils ont accu­sé le monde de la finance d’être l’unique res­pon­sable de la situa­tion, mais n’ont pris aucune mesure sérieuse contre celui-ci.

Ain­si, la dette publique a crû de toutes ces inter­ven­tions, ain­si que d’une baisse des recettes et d’une hausse des dépenses consé­cu­tives du ralen­tis­se­ment éco­no­mique. Un nou­veau trou, celui du bud­get, s’est créé, alors que ceux qui exis­taient et qui avaient été à l’origine de la crise, notam­ment l’endettement des ménages, n’ont nul­le­ment été rebou­chés. De quoi inquié­ter les prê­teurs, les banques, les mar­chés finan­ciers : qui va payer cette mon­tagne de dettes ?

La for­ma­tion sera assu­rée par Hen­ri Hou­ben, éco­no­miste, membre d’Attac Bruxelles, cher­cheur au Gre­sea et col­la­bo­ra­teur à l’INEM.

La for­ma­tion est orga­ni­sée en col­la­bo­ra­tion avec l’ACJJ (Asso­cia­tion cultu­relle Joseph Jacquemotte).