Grisélidis Real chante Kurt Weill par Julie Jaroszewski

17.05 2011 /
Du 17 au 21 mai 2011 à 20h00. Petit Varia.
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GRISELIDIS REAL CHANTE KURT WEILL

De et par Julie Jaros­zews­ki. Avec Charles Loos (pia­no) et Phi­lippe Thu­riot (accor­déon).

Du 17 au 21 mai 2011 à 20h00. Petit Varia.

Pour Réser­ver : http://www.varia.be/fr/reservation/step1/

Adresse :
78, rue du Sceptre, 1050 Bruxelles

Réser­va­tions

T : 02 640 82 58 ou par e‑mail

Le bureau d’ac­cueil est ouvert du mar­di au ven­dre­di de 13h à 19h et les same­dis de repré­sen­ta­tions de 14h30 à 19h.

Image_1-61.png Gri­sé­li­dis Réal et Kurt Weill … Ces deux-là auraient pu se ren­con­trer. Gri­sé­li­dis naît en 1929 en Suisse. Kurt en 1900 en Alle­magne. Elle peint et écrit. Il com­pose de la musique. Elle part vivre en Alle­magne où sans papiers, sans argent et sans le droit de tra­vailler, elle se pros­ti­tue. Elle ira en pri­son, puis sera rapa­triée en Suisse. Lui s’exile. L’en­semble de son œuvre esœt inter­dit par les nazis. Il émigre à Paris en 1933, puis part vivre aux Etats-Unis en 1935. Il obtien­dra la natio­na­li­té amé­ri­caine et mour­ra à New York en 1959. Il met en musique des textes de Ber­tolt Brecht qui chantent les pros­ti­tuées et les oppri­més. Elle devient la « meneuse de la Révo­lu­tion des Pros­ti­tuées », pour faire recon­naître leurs droits. Elle meurt à Genève en 2009 et son trans­fert au cime­tière fait polé­mique. Toute sa vie durant, elle a été une artiste et une mili­tante active qui a fait de sa vie un art et de sa liber­té un com­bat. Toute sa vie durant, il a mené un com­bat à la fois mili­tant et artis­tique à la défense des idées et des hommes.

Gri­sé­li­dis Réal et Kurt Weill…Tous deux incarnent une vision de la digni­té humaine et quand Julie Jaros­zews­ki — avec Charles Loos au pia­no, Phi­lippe Thu­riot à l’accordéon et Phi­lippe Tas­quin à la direc­tion musi­cale — joue l’une et chante l’autre, c’est un hom­mage qu’elle rend à tous les deux. En fai­sant corps avec l’une et en don­nant sa voix à l’autre, son spec­tacle sous forme de caba­ret devient comme un hymne à l’amour.