Jeudi du Marxisme : Podemos fait mordre la poussière à la droite. Quelle politique de gauche après l’échec de Syriza ?

21.01 2016 /
19h30-22h au Pianofabriek, Saint-Gilles

Après l’annonce des résul­tats des élec­tions du 20 décembre der­nier, un porte-parole du Par­ti Popu­laire (PP, droite) a décla­ré que l’Espagne était « ingou­ver­nable ». Du point de vue de la bour­geoi­sie, c’est exact. Les élec­tions ont débou­ché sur un Par­le­ment frag­men­té, reflet de la pola­ri­sa­tion de classes dans le pays. En remon­tant la pente, ces der­nières semaines, Pode­mos (20,7 %) a fra­gi­li­sé le PSOE (22 %). C’est la fin du bipar­tisme éta­bli après la mort de Fran­co, pour assu­rer le main­tien du régime capi­ta­liste. La crois­sance de Pode­mos, sur la vague d’une radi­ca­li­sa­tion des masses, a balayé toutes les sou­papes de sécu­ri­té de la démo­cra­tie bour­geoise espa­gnole. La coa­li­tion « Izquier­da Uni­da » (IU, fon­dée par le PC espa­gnol) recueille près d’un mil­lion de voix (3,7 %). Ce résul­tat doit être nuan­cé, car il ne tient pas compte de la Galice et de la Cata­logne, où IU était dans une coa­li­tion avec Pode­mos. Alber­to Garzón (IU) a mené une bonne cam­pagne, très à gauche. Mais c’est tout de même le plus mau­vais résul­tat de l’histoire d’IU, consé­quence de décen­nies d’erreurs et d’aveuglements bureau­cra­tiques de sa direc­tion. Reste que Pode­mos et IU tota­lisent ensemble plus d’un demi-mil­lion de voix de plus que le PSOE. Une gou­ver­ne­ment de gauche est-il pos­sible en Espagne ? Et sur­tout qu’est-ce que Pode­mos a appris de l’échec de Syri­za en Grèce 

Pia­no­fa­briek, rue du Fort, 35 à 1060 Bruxelles (métro Par­vis de Saint-Gilles) — salle Bujumbura

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