Pour une Europe sans armes nucléaires

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AGIR POUR LA PAIX

Une réa­li­sa­tion : PVLS — Per­ma­nence vidéo des luttes sociales

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Des mili­tants paci­fistes et des euro-dépu­tés entre dans la base de Kleine Brogel.

Armes nucléaires : fai­sons rimer moder­ni­sa­tion et disparition

Ce 20 février 2019, trois mili­tants paci­fistes accom­pa­gnés de trois dépu­tées euro­péennes (Michèle Riva­si — FR, Mol­ly Scott Cato — UK, Tilly Metz — LU) sont entrés sur la base mili­taire de Kleine Bro­gel (Lim­bourg). Ils ont blo­qué sym­bo­li­que­ment la piste de décol­lage des F‑16 afin d’exiger le retrait des bombes nucléaires états-uniennes qui y sont illé­ga­le­ment stationnées.

Par­tir pour ne pas revenir.

Lorsque com­men­ce­ra, début 2020, la phase de moder­ni­sa­tion des armes nucléaires entre­po­sées sur
le sol belge, le ciel devien­dra le ter­rain de jeux d’un chas­sé-croi­sé dan­ge­reux . En plus d’être
extrê­me­ment coû­teux (achat des F‑35), ce choix va tota­le­ment à l’encontre du cou­rant actuel
mon­dial de ban­nis­se­ment des armes nucléaires.
Il est en effet essen­tiel que ces bombes nucléaires quittent la Bel­gique (et l’Europe) pour un départ
sans retour.

Signer le TIAN et être du bon côté de l’Histoire

Le Trai­té d’Interdiction sur les armes nucléaires (T.I.A.N) a été adop­té à l’O.N.U. le 7 juillet 2017
grâce à l’approbation de 122 états. La Bel­gique s’est abs­te­nue. Actuel­le­ment signé par 70 états et
rati­fiés par 21 ce trai­té contraint chaque état à choi­sir son camp. Nous ne com­pren­drions pas que la
Bel­gique opte pour un autre choix que celui de la sécu­ri­té et donc du désar­me­ment nucléaire, à
l’heure où elle siège au Conseil de sécu­ri­té des Nations unies.

Nuke-Free Zone

Autant en matière d’interdiction des mines anti-per­son­nel (1995) que d’interdiction des armes à
sous-muni­tions (2006), la Bel­gique a joué un rôle de lea­der­ship incon­tes­table et mondialement
recon­nu. Pre­mier pays à les avoir inter­dit sur son sol, elle a don­né l’impulsion à un mou­ve­ment plus
glo­bal de l’interdiction de ces armes des plus inhu­maines. Nous atten­dons du gou­ver­ne­ment belge
qu’il reprenne ce rôle de lea­der au niveau euro­péen afin que de créer une zone exempte d’armes
nucléaires en Europe.
Sarah Rea­der, porte-parole d’Agir pour la Paix déclare : « Ace jour, aucun état ni aucune
orga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale n’a les moyens médi­caux, humains et logis­tiques qui per­met­traient de
gérer les consé­quences huma­ni­taires et envi­ron­ne­men­tales d’une déto­na­tion nucléaire. C’est
pour­quoi il est essen­tiel que la Bel­gique montre l’exemple en joi­gnant les gestes à la parole et
œuvre concrè­te­ment au désar­me­ment nucléaire. »

Avec cette action de déso­béis­sance civile qui s’inscrit dans le cadre de sa cam­pagne Nuke-Free zone, Agir pour la Paix rap­pelle une fois encore que ces armes doivent disparaître.
Maintenant.

http://www.nuke-freezone.be/

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