Réponse au reportage honteux diffusé dans le JT de France 2

David Pujadas a évoqué, au cours du Journal Télévisé, jeudi 13 février, les événements qui se sont déroulés au Venezuela le 12 février dernier.

Com­mu­ni­qué de Cuba Si France Pro­vence en réponse au “repor­tage’ hon­teux dif­fu­sé hier soir dans le JT de 20H de France 2 (cli­quez ici pour le voir : JTFRANCE2-13/02/2017).

Cuba Si France Pro­vence a été scan­da­li­sée par la façon dont David Puja­das a évo­qué, au cours de l’é­di­tion de 20h du Jour­nal Télé­vi­sé, jeu­di 13 février, les évé­ne­ments qui se sont dérou­lés au Vene­zue­la le 12 février dernier :

« Dur­cis­se­ment du régime au Vene­zue­la. Le suc­ces­seur d’Hu­go Cha­vez, Nico­las Madu­ro fait face à des mani­fes­ta­tions gran­dis­santes. Hier, des tirs à balles réelles ont été enten­dus à Cara­cas et 3 per­sonnes ont été tuées par­mi les étu­diants et les oppo­sants qui défi­laient contre la vie chère, l’in­sé­cu­ri­té et les pénu­ries ».

En pré­sen­tant les choses de cette façon, on entend que la police a tiré sur des mani­fes­tants paci­fiques. Or, la véri­té est tota­le­ment différente.

Ces mani­fes­ta­tions, qui ont eu lieu dans tout le pays, étaient orga­ni­sées par des groupes radi­caux d’ex­trême droite et leur but était de géné­rer la vio­lence pour pro­vo­quer une situa­tion de chaos qui pour­rait jus­ti­fier une inter­ven­tion étran­gère. C’est une situa­tion que le Vene­zue­la a déjà connue en 2002, lors du coup d’E­tat man­qué contre le Pré­sident Hugo Chavez.

Le Vene­zue­la est actuel­le­ment en butte à une guerre éco­no­mique livrée par les groupes fas­cistes et les spé­cu­la­teurs contre les­quels le Gou­ver­ne­ment Boli­va­rien a pris récem­ment des mesures fermes pour que les pro­duits soient enfin ven­dus à la popu­la­tion à leur juste prix. Ces mesures com­mencent à por­ter leurs fruits et il n’y a dans le pays, aucune mani­fes­ta­tion contre la vie chère.

Quant à l’in­sé­cu­ri­té, elle est sur­tout impor­tante dans les états gérés par des gou­ver­neurs d’ex­trême droite et des mesures ont été éga­le­ment prises récem­ment par le Gou­ver­ne­ment pour en venir à bout.

En ce qui concerne les « tirs à balles réelles », c’est bien une réa­li­té et ils ont fait 3 morts mais les armes à feu étaient aux mains des groupes de choc et non de la Police. Comme par hasard, Mon­sieur Puja­das a oublié de le préciser…

Mais ce qui est le plus grave, c’est que les morts ne sont pas des oppo­sants comme il a été dit : Juan Mon­toya était membre du col­lec­tif révo­lu­tion­naire 23 Jan­vier, et Bas­sil Da Cos­ta, étu­diant (mais pas oppo­sant). 17 des bles­sés sont des fonc­tion­naires de police ou des mili­taires, et 49 sont des civils. Il n’y a donc aucune vic­time dans le camp des « oppo­sants », ou pour mieux dire, des groupes de choc.

Cuba Si France Pro­vence demande à la chaîne qui a dif­fu­sé ces contre-véri­tés un droit de réponse.

Les télé­spec­ta­teurs fran­çais ont le droit de connaître la vérité.

Salon-de-Pro­vence, le 14 février 2014

Pour Cuba Si France Provence,

la pré­si­dente,

Fran­çoise Lopez

Source de l’ar­ticle : Cuba Si France Provence

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