Slam au féminin

28.09 2018 /
20h Espace Magh. Rue du Poinçon 17, 1000 Bruxelles

Slam au féminin
Ven­dre­di 28 sep­tembre à 20:00 — 23:00
Espace Magh
Rue du Poin­çon 17, 1000 Bruxelles

Évé­ne­ment pré­sen­té dans le cadre du Fes­ti­val Femmes et Migrations.

Le slam est un mou­ve­ment artis­tique, cultu­rel et social célé­brant la ren­contre de talents ora­toires. Sla­meuses, poé­tesses, autrices, les artistes fémi­nines sont nom­breuses à démon­trer leur talent sur la scène bruxel­loise. Véri­tables libé­ra­trices de la parole, elles se dis­tinguent par leur enga­ge­ment, leur prose et leurs per­for­mances. À l’occasion de la soi­rée “ Slam au fémi­nin ”, plon­gez dans les uni­vers de Joy & Auré­lie Char­neux, Lisette Lom­bé, Léï­la Duquaine et Joëlle Sambi !

Joy Slam Poé­sie & Auré­lie Charneux

Après avoir rem­por­té le Prix Paroles Urbaines en 2013, Joy, sla­meuse belge, a eu la chance de se pro­duire en France, en Suisse, en Alle­magne, à la Réunion, à Mada­gas­car et au Cana­da. Femme enga­gée, la poé­sie est son arme pour dénon­cer les injus­tices et les inéga­li­tés. Après un pre­mier recueil de poèmes en 2015 et un pre­mier album en 2017 (TRAM25, issu du spec­tacle créé à l’Espace Magh), Joy pré­pare son nou­veau pro­jet qui sor­ti­ra début 2019.

Elle se pro­dui­ra avec Auré­lie Char­neux, cla­ri­net­tiste et cla­vié­riste. Cette musi­cienne de talent voyage avec aisance entre le clas­sique et le klez­mer en pas­sant par le jazz.

https://www.facebook.com/joyslambe

Lisette Lom­bé

Artiste bel­go-congo­laise, Lisette Lom­bé crée des objets poé­tiques (textes, col­lages, per­for­mances, ins­tal­la­tions) qui font voya­ger entre l’Europe et l’Afrique.

Lisette écrit pour des maga­zines fémi­nins, donne des confé­rences ges­ti­cu­lées et pro­gramme des évé­ne­ments cultu­rels. Elle par­tage éga­le­ment son amour de la poé­sie en ani­mant des ate­liers d’écriture et de confiance en soi, qui l’ont conduite de la Bel­gique à l’Irak, en pas­sant par le Congo, le Séné­gal et le Maroc.

Fon­da­trice du Col­lec­tif L‑SLAM, elle a obte­nu, en 2015, une seconde place au Prix Paroles Urbaines dans la caté­go­rie slam. En 2017, elle a été récom­pen­sée en tant que Citoyenne d’Honneur de la Ville de Liège.

http://lisettelombe.com

Léï­la Duquaine

Des expé­RIENces (dé)cousues et cuisinées
Deux arrêts à l’unif et une école de Théâtre à Paris : beau­coup trop de SCIEnce mais on fait son marché
Mana­ger dans un Car­re­four qui n’était qu’un cul-de-sac
Prof au sein d’un sys­tème sco­laire qui n’a tou­jours pas inté­gré le col­lec­tif, le droit à l’essai, le sen­sible, le soin des autres, la créa­tion, la lumière chaude, what the fuck?!
Des soi­rées pas­sées dans les salles obs­cures ou la chambre à soi. Des jour­nées pas­sées à la lumière du jour ou au néon des bureaux.
Et les ren­contres dans les cafés, les trams et les cou­loirs de la CSC
Puis Zin­neke avec sa parade-pré­texte-à-ren­contres, ses espaces par­ta­gés entre rue et ciel, avec fer et fils, son enga­ge­ment sans ban­de­role : ça ancre néces­sai­re­ment la recherche poé­tique dans les grouille­ments urbains et humains.
Ca bous­cule for­cé­ment tous les tirets précédents.
(Léï­la Duquaine)

Joëlle Sam­bi

Joëlle Sam­bi naît à Bruxelles, passe son enfance à Kin­sha­sa et revient en Bel­gique en 2001 pour pour­suivre ses études en jour­na­lisme. Le Congo, son his­toire et la Bel­gique contem­po­raine sont pré­sents en fili­grane dans ses récits. Ses pro­pos sou­lèvent des inter­ro­ga­tions sur l’identité, la norme et l’appartenance. Auteure de plu­sieurs recueils de nou­velles et d’un roman, Joëlle est prise entre plu­sieurs langues (lin­ga­la, swahili,flamand, fran­çais…) et son écri­ture en porte les traces. Les “étran­ge­tés” de sa langue se mêlent à la frag­men­ta­tion de ses nar­ra­tions, à l’entrelacement des récits et au bou­le­ver­se­ment de leurs chronologies.

http://joellesambi.tumblr.com

Orga­ni­sé par Espace Magh

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