Street rave contre la Sabam

27.06 2015 /
14h Rues de Bruxelles (plus d'info sur FB)

Le 27 juin une ‘street rave’ contre la Sabam est orga­ni­sée à Bruxelles. Des gens de toutes sortes dan­se­ront dans les rues pour expri­mer leur mécon­ten­te­ment par rap­port aux pra­tiques injustes et sou­vent absurdes de l’association des droits d’auteur. Sur l’évé­ne­ment Face­book déjà 16.000 per­sonnes se disent pré­sentes à cet évè­ne­ment pour sou­te­nir cette action. Une liste signée est éta­blie par un nombre crois­sant d’organisations.

➡ Le monde de la musique a besoin d’une alternative.

➡ En tant qu’artistes, nous consta­tons que l’affiliation à la Sabam n’assure pas auto­ma­ti­que­ment le paie­ment des droits.

➡ Nous deman­dons que les reve­nus soient répar­tis hon­nê­te­ment entre les artistes.

➡ Nous deman­dons que la Sabam ne s’oppose pas aux artistes qui sou­haitent par­ta­ger leurs créa­tions avec le monde.

➡ Nous deman­dons que la Sabam soit plus flexible et recon­naisse l’utilisation non com­mer­ciale de la musique.

➡ Nous deman­dons à la Sabam d’étendre l’éventail d’options et de cau­tion­ner Crea­tive Commons

➡ Nous deman­dons un sys­tème de droits plus souple, sans sanc­tions et menaces excessives

➡ Nous deman­dons que la Sabam devienne une orga­ni­sa­tion (publique) sans but lucra­tif, et ne soit plus orga­ni­sée comme une entre­prise privée

➡ Nous deman­dons que la Sabam n’interprète pas la loi uni­que­ment dans son propre inté­rêt, mais dans l’intérêt de ses affi­liés ou du monde de la musique

➡ Nous deman­dons que la Sabam soit plus trans­pa­rente : quels sont les reve­nus qui rentrent ? Quelles sont les dépenses et à qui sont-elles consacrées ?

➡ Nous deman­dons de la clar­té quant aux artistes affi­liés à la Sabam ou pas

➡ Nous ne vou­lons pas payer pour des artistes qui ne sont pas affi­liés et c’est à la Sabam de prou­ver qui est affilié

➡ Nous deman­dons qu’une solu­tion sérieuse et hon­nête soit trou­vée dans l’intérêt de tous, nous deman­dons dès lors un débat public sur les droits d’auteurs

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PARTICIPER ?

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Vous pou­vez rejoindre la lutte en plu­sieurs façons :

➡ Vous faites un video ou vous expli­quer pour­quoi vous n’ai­mez pas la Sabam et vous le met­tez online (en des­sous plus d’info).

➡ Vous faites une dona­tion par http://tinyurl.com/prm4bod , comme ça on peut cou­vrir les frais de la soirée.


Vous signez l’ac­tion avec votre orga­ni­sa­tion ou entre­prise par envoyer un email au sabamstreetrave@gmail.com.


Vous venez avec un sys­tème de sono­ri­sa­tion sur votre camion ou cuis­tax et vous construi­sez une fete dans le parade. Vous pou­vez s’ins­crire par sabamstreetrave@gmail.com.

Si vous avez encore des ques­tions vous pou­vez tou­jours envoyer un email à sabamstreetrave@gmail.com. On vous réponds dés que possible !

Faire la vidéo :

➊ Réa­lise un petit film avec ton gsm ou ta webcam.

➋ Exprime pour­quoi tu es outra­gé par Sabam.

➌ Demande aux gens de faire la même chose et par­tage le sur internet.

➍ Invite tout le monde à mani­fes­ter contre Sabam le 27 juin à Bruxelles.

SABAM pour­rait être mieux !

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Au prin­temps 2011 le pro­gramme de télé­vi­sion ludique Neve­nef­fec­ten dénonce les pra­tiques de la Sabam dans une émis­sion télé­vi­sée qui a fait fureur. Quatre ans plus tard, il semble n’y avoir pas beau­coup de chan­ge­ments dans la façon dont la Sabam se fait par­tout de l’argent. Au contraire, ils semblent tou­jours aller plus loin dans l’ab­sur­di­té. Récem­ment on parle d’une chasse qui vise­raient les inter­nautes et les sites web per­son­na­li­sés dans lequels sont inté­grés une vidéo You­tube, pour les obli­ger à payer des droits. Alors même que cela est à l’en­contre d’un arrêt de la Cour Euro­péenne de Jus­tice datant de 2014. Les crèches paient des sommes énormes chaque année parce que les bébés écoutent aus­si de la musique ! Une sta­tion de radio bruxel­loise ne peut plus dif­fu­ser sa propre antenne dans sa propre cui­sine, car, même pour cela, il y a des droits à payer. SABAM veut de l’argent. De pré­fé­rence, autant que pos­sible, et la façon de l’obtenir est dépour­vue de per­ti­nence. Tout ceci alors que l’or­ga­ni­sa­tion a nor­ma­le­ment pour objec­tif de pro­té­ger les artistes et leurs droits d’au­teurs. Ça pour­rait être mieux !

Si les petits et grands orga­ni­sa­teurs de fêtes non com­mer­ciales, les petits artistes et le milieu socio-cultu­rel ne voient pas vrai­ment une néces­si­té à la défense de leurs droits d’auteurs, c’est qu’une alter­na­tive est néces­saire ! La logique très com­mer­ciale de la SABAM va à l’en­contre de celle du monde socio-cultu­rel qui a pour but de for­mer un contre­poids dans une socié­té de consom­ma­tion et de com­mer­cia­li­sa­tion exces­sive. C’est jus­te­ment ceux qui cherchent à offrir des pos­si­bi­li­tés et des chances à des talents nais­sants qui sont les pre­miers à être punis.

Nous notons qu’une ins­crip­tion à la ‘coopé­ra­tive’ Sabam ne conduit pas néces­sai­re­ment à un ver­se­ment de droits d’au­teur. Les recou­vre­ments géné­reux que SABAM ras­semblent sont cal­cu­lés et dis­tri­bués d’une façon ambi­guë et peu claire. Comme si vous payiez chaque année un mon­tant pour vous assu­rer et que fina­le­ment l’assurance n’intervenait pas en cas d’accident.

En tant qu’artiste, ne pas vous ins­crire à la Sabam est à peine une option.
Cepen­dant, pour les petits artistes l’inscription est coû­teuse, et, en fin de compte, rap­porte moins qu’elle ne coûte. De cette façon, la SABAM atteint le contraire de son objec­tif décla­ré. C’est comme si un citoyen pauvre devait payer un impôt mini­mum qui était supé­rieur au ver­se­ment qu’il reçoit du CPAS.

Si en tant qu’organisateur vous jouez ou pro­gram­mez de la musique qui n’est pas ins­crite à la Sabam, c’est à vous de le prou­ver, et en atten­dant cette preuve on vous oblige à avan­cer la somme de l’amende supposée.

À l’inverse, à chaque occa­sion où la Sabam vous envoie une fac­ture, ce devrait être à eux de prou­ver pour­quoi vous avez à payer. Sinon, c’est comme si vous payiez une amende pour excès de vitesse avant même de ren­trer dans votre voiture.

Nous deman­dons donc un débat ouvert avec la SABAM pour mettre un terme au dépouille­ment des petits artistes et des ini­tia­tives non-com­mer­ciales. Nous deman­dons un débat sur la trans­pa­rence dans l’or­ga­ni­sa­tion, ses pro­cé­dures et ses finances. Nous deman­dons plus de pos­si­bi­li­tés pour les petites ini­tia­tives et artistes, pour jouer et écou­ter de la musique sans taux minimal.

STREETRAVE

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Le 27 Juin, une ‘street rave’ défi­le­ra dans les rues de la capitale.
Plu­sieurs fan­fares, ins­tal­la­tions sonores et musi­ciens dégui­sés en ins­pec­teurs de droits d’auteur défi­le­ront pour accu­ser les pro­cé­dés et les pra­tiques injustes de la Sabam en par­ta­geant leurs actes et créa­tions musicales.

Si vous vou­lez par­ti­ci­per à cette parade avec votre fan­fare, votre camion sonore ou votre scène mobile, contac­tez l’organisation à l’a­dresse sui­vante : sabamstreetrave@gmail.com

Si vous sou­hai­tez sou­te­nir cette action il est pos­sible de faire par­tie d’une liste de sou­tien que vous pou­vez trou­ver sur notre page Face­book. Pour faire par­tie de cette liste ou par­ta­ger le nom de votre orga­ni­sa­tion sur le mur de l’évènement Facebook.

CROWDFUNDING

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En ce moment, aucune demande pour cet évè­ne­ment n’a été dépo­sée auprès de la Sabam. SI c’était le cas cela pour­rait deve­nir très coû­teux avec (pour l’instant) 16 000 fêtards qui confirment leur pré­sence. Cepen­dant, un pro­jet de crowd­fun­ding a été créé pour ten­ter de résis­ter à la puis­sance de la SABAM.

Comme un clin d’oeil nous pro­po­sons, si nous récol­tons 275.000.000 euros, de rache­ter l’organisation pour amé­lio­rer ses objec­tifs sociaux et cultu­rels. Nous nous ren­dons bien compte que nous n’atteindrons pas ce mon­tant, et c’est pour cette rai­son que nous avons aus­si fixé des objec­tifs réa­listes : si nous récol­tons 10 000 euros, nous orga­ni­se­rons une cara­vane ves­tive de Gand jusqu’à Liège. Si nous récol­tons 60 000 euros, nous vou­lons explo­rer la pos­si­bi­li­té d’établir une SABAM alter­na­tive. Mais dans un pre­mier temps nous cher­chons 200 per­sonnes qui puissent contri­buer à hau­teur de 10 euros cha­cun pour finan­cer l’im­pres­sion des dépliants et des auto­col­lants, pour louer des tal­kies-wal­kies, pour assu­rer les pre­miers secours, la loca­tion de géné­ra­teurs élec­triques et de camions, etc. En échange, chaque contri­bu­teur rece­vra 10 ans de chance et de bon­heur, une affiche à col­ler sur sa fenêtre côté rue ou une pile d’autocollants avec l’insigne ‘SABAM pour­rait être mieux !’ Si vous ne pou­vez pas contri­buer finan­ciè­re­ment vous pou­vez signer pour sou­te­nir notre action avec votre orga­ni­sa­tion ou entre­prise. Vous pou­vez éga­le­ment vous joindre à notre défi­lé avec un sys­tème de son sur un camion, un kwis­tax ou d’autres ins­tal­la­tions mobiles et artis­tiques, ou juste venir dan­ser l’âme de votre corps, le same­di 27 Juin à 14h dans le centre de Bruxelles.

http://tinyurl.com/prm4bod