Retour sur la manifestation nationale

45h par semaine, sur base volontaire ! nous annonce la loi Peeters ! Mais aura-t-on vraiment le choix ? Quelles en seront les conséquences sur notre vie, sur nos conditions de travail et notre santé ?

« 45h par semaine, sur base volon­taire ! » nous annonce la loi Pee­ters ! Mais aura-t-on vrai­ment le choix ? Quelles en seront les consé­quences sur notre vie, sur nos condi­tions de tra­vail et notre santé ?

Ain­si pour les 60 000 qui sont des­cen­dus dans la rue ce mar­di 24 mai, l’enjeu est d’arrêter l’hémorragie et le démem­bre­ment sys­té­ma­tique des droits acquis par nos grands-parents. Dire qu’il n’y a pas si long­temps encore, tous consi­dé­raient que les droits des tra­vailleurs étaient l’ADN même de notre code et la colonne ver­té­brale de notre modèle de socié­té. C’était sans comp­ter avec les can­cers « modernes » qui pré­tendent soi­gner les crises éco­no­miques en orga­ni­sant des saignées.

« Parce que, dans l’his­toire, tous les droits (d’ex­pres­sion, de vote, à l’a­vor­te­ment, à des congés payés, à une pro­tec­tion sociale, au res­pect des mino­ri­tés…) ont été le résul­tat de luttes … Tout ce qui a été essayé d’autre n’a pas eu de résul­tats tan­gibles. Sans luttes, nos condi­tions de vie se dégradent, les tra­vailleur-se‑s sont de plus en plus vic­times de burn out, les salaires dimi­nuent entraî­nant des ratés dans l’é­co­no­mie, les ser­vices publics sont pri­va­ti­sés, etc, etc. » extrait de l’ar­ticle de Myriam Dje­gham

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